Valéry Giscard d’Estaing à Athènes (juillet 2004)

Les trente ans du retour de la démocratie à Athènes (22 juillet 2004).

Le retour de Karamanlis à Athènes, dans un avion français fourni par VGE.

L’année 2004 connut une forte accélération des activités de coopération culturelle franco-hellénique. Alors que la préparation des Jeux Olympiques nous occupait déjà grandement, la victoire électorale de Nea Demokratia sur le PASOK entraîna un renouvellement favorable des équipes gouvernementales. C’est ainsi que j’eus à piloter du côté français une initiative portée du côté grec par Georges Prévélakis. Entre mai et juillet il fallut convaincre l’ancien président français, que j’allais rencontrer boulevard Saint-Germain, et organiser une manifestation. L’ambassadeur Bruno Delaye et moi allâmes chercher Valéry Giscard d’Estaing à l’aéroport. Ce dernier participa au congrès de Nea Demokratia.

Articlesur le congrès de New Demokratia, in "Ekathimerini", 23 juillet 2004

Puis fut organisée une grande cérémonie sur la Pnyx avec tous les corps constitués et les diplomates d’Athènes ; un spectacle musical avec des jeux de lumières reconstitua cette page d’histoire.
M. Bruno Delaye y représenta le ministre français des Affaires étrangères pour son ouverture et tint ce bref discours que j’avais rédigé :

Monsieur le Président de la République Hellénique,
Monsieur le Président Valéry Giscard d’Estaing,
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Chers amis,

Un de nos poètes, René Char, rendit fort bien, dans son hommage à la Grèce, le décor où nous nous réunissons. Il parlait de "ce sol massif fait du diamant de la lumière et de la neige". Plus de cent cinquante ans après, notre soirée s’inscrit toujours dans la trilogie : la Lumière, la Pureté, la Liberté.
Pour commémorer les trente ans du retour de la démocratie en Grèce et rendre hommage à la figure de Constantin Karamanlis, nous avons l’extrême honneur d’accueillir les représentants les plus insignes de l’amitié franco-hellénique. Parmi eux, le Président Valéry Giscard d’Estaing qui, ami personnel de Constantin Karamanlis, impliqua en ce 24 juillet 1974 directement la France dans ce grand épisode que fut la chute d’un derniers régimes autoritaires d’Europe.
Je tiens à adresser mes remerciements à la Fondation Karamanlis, au Cabinet du Ministre des Affaires Etrangères ainsi qu’au Professeur Georges Prévélakis qui eut l’idée de cette soirée.
Merci aussi à vous tous qui êtes venus ici pour célébrer ensemble le retour en Grèce de la Démocratie, de la Liberté et de la Lumière.

La soirée s’acheva par un dîner sur une terrasse face àl’Acropole avec le premier ministre Kóstas Karamanlís, le ministre des Affaires étrangères Pétros Molyviátis, notre ambassadeur, leurs épouses et moi-même.

L’Acropole en chantier (2004)

Le lendemain, à la demande de Valéry Giscard d’Estaing, nous organisâmes pour lui une visite de l’Acropole où se manifesta une nouvelle fois sa fascination pour la Grèce antique.

V. Giscard d’Estaing monte à l’Acropole
V. Giscard d’Estaing à l’Acropole (2)
V. Giscard d’Estaing à l’Acropole avec Bruno Delaye et A. Pajon
V. Giscard d’Estaing à l’Acropole (3)
V. Giscard d’Estaing à l’Acropole, Cariatides.

Copyright des photos de VGE sur l’Acropole : Christos Barbas.